Rêve, eden
Rose, blanche, la nue anime l’incolore
Eveil quand dans un souffle une mandoline a
Vibré l’accord au ciel, à la pluie, à la flore :
Elle chante le temps que la saison ruina.
Entends-tu le jardin perdu sous le vieux saule ?
De la fontaine l’ombre au visage tremblant
Etreint le madrigal fugace et puissant, drôle,
Né d’un souvenir, rêve en éclats, désolant.
Acrostiche : Rêve, eden