Quando la vita dice

Quand tu devins universel,

Un partage toujours si proche

A la vie, à la mer, le sel

Né sur la dune, écume et roche

Divise et rassemble l’éclat

Oublié d’une douce brise…

Le ciel s’enfuit, nous restons là

Attendant que l’ombre se brise

Vers les nuages du couchant

Invisible à nos yeux, l’histoire

Trahit dans nos cœurs l’ancien chant

Ambré de vestiges de moire.

Dis-moi que si vaste est l’amour,

Immense, déployé, le monde

Colore quand tombe le jour

Eternité vive, féconde !