Chant des possédés
Comme une feuille à ton arbre
Habiterai-je ton cœur,
A la veine de ton marbre,
Naissant, c’est moi le sculpteur:
Tous les rêves sous mon charme…
Dans l’océan de tes nuits
Elle est à moi cette larme
Si jolie, ô, tu t’enfuis !
Parce qu’une seule étoile
Ombrera ton horizon,
Si ta révolte dévoile
Ses pierres, j’en fais maison !
Et si tu veux me détruire
De tes mains coupe les doigts,
Et de ton corps meurtri tire
Silencieux le cœur… tu dois !
Acrostiche : Chant des possédés