Dernier sacre
Désormais sans bonheur le dernier roi s’éteint,
Et le champ sacrifié reverdit de mémoire,
Roulant sous les noirs cieux le tombeau de l’histoire…
Nul ne sait si l’aurore amènera matin…
Inconnu sans retour effrayant la sorcière,
Est-ce la fin du monde où l’an mille déchut
Raison du bien-aimé, son sceptre tout crochu
Se brise : la fureur des cieux, Christ sans lumière
Accentue agonie où le râle expirant
Cesse. Puis l’hypocrite effroi, chagrin s’empare,
Renvoyé d’un tocsin, du pays sans amarre…
Et régnera le Fils des Ténèbres, tyran.
Acrostiche : Dernier sacre