Exil

… Car il n’est de soleil pour bercer la cité;

Où sont partis le rêve, et le temps, la gaîté ?

Rassemblés sous tes pas tous les débris dérivent,

Enseveliront l’art offert à l’autre rive…

Note, un ciel, cœur sans voile enfreint le vent gîtant…

Garde l’image en toi, cette image d’antan

Ressemble t-elle au jour qui vit le sacrifice ?

Andante le pays perdu sans qu’on saisisse

Tous les temps du passé, du présent, du futur…

O l’exil a blessé ce souvenir si pur !

Acrostiche : Core ’ngrato