L'Octobre
L’automne ourle sa lèvre en d’infinis baisers,
O la procession dans cette flamme ardente
Caresse d’un sourire un éclat : d’ors brisés
Tourbillons bleus de vie, une parole lente
Oublie, et ne figure au pastel qu’un dessin :
Bien-aimé, si tu veux marier à l’automne
Rêves des arbres roux à ce cœur battant, saint
Etreint d’un voile doux, comme un chant pur résonne.
Acrostiche : L’Octobre