Nocturne voie
N’entends-tu pas le chant de la mer oubliée
Où le cœur amarré d’un récif transparent
Cognait contre la brume, un automnal errant
Traversé d’un parfum : blanche, noire, liée
Une pluie… Et si loin, nocturne sans présent
Rêve le large, cierge où vierge s’est mirée
Nue une reine au ciel, au vent, l’onde s’est déchirée
Emportant un fétu vers le sombre brisant…
Acrostiche : Nocturne