Promenade, la pluie
Parce qu’une saison chasse l’autre bientôt
Le soleil trop brûlant plus vieux soudain, plus chaste
Recouvrira le cœur, et son ombre plus vaste
Amènera… sans bruit porte close au linteau.
Originelle, odeur s’épanche et puis se livre:
Percé de mille traits le sol brille, son or
Mène le souvenir sans importance encor
Léger réconcilier le ciel à la terre ivre.
Entre l’herbe et la fleur l’oiseau dissimulé,
Un merle familier se douche à grands coups d’aile:
Noir, vif, pour vous séduire, ô merlette infidèle !
Invitez la parade à son bec emperlé !
Au-delà du jardin les sous-bois sur la mousse
Eveillent l’araignée: un filet sans poisson
Déchire sa finesse aux insectes qui font
Eperdus un radeau d’une brindille douce !
Acrostiche double (lignes paires et impaires) : Promenade / la pluie