Champ passé
L’automne arrivera plus tard
Repoussé par mes bras sans cesse,
L’automne arrive… un chant fêtard
N’a pas trouvé sa pleine ivresse.
Sais-tu si le monde sera
Celui que promettait la danse ?
Sauras-tu lorsque s’en ira
Le soir redire un berceau dense ?
Un jour… mais le jour déjà vieux
Se termine sans qu’on en tire
Le sens plus vrai, du fond des yeux,
Abandonnés, élans de lyre.