Eternité

Quand plus loin que la nuit que berce le rivage

Un chant comme lueur de l’âme étreint le cœur,

A ton ombre mon ombre attache sa chaleur,

Nos esprits infinis d’un souffle au paysage


Déploient en chaque note un voyage final,

Oratorio du temps sans souvenir, un rêve.

Car le ciel si semblable à l’ange qui s’élève

Ouvre ses bras d’étoile en débris de cristal…


Récit vers l’au-delà, sans parures humaines,

Pris dans tes mains d’écume où chaque sens revient,

Un flux d’éternité mêle matière, et rien,

Sacré, n’effacera ces images sereines.

Acrostiche : Quando Corpus