Jardin, dits vers
Jetées sur les chemins sans ombre, ternes,
Ancien sourire, étrennées aux lanternes
Roulent au temps les feuilles d’autrefois,
Dispersent cœurs, paysages aux bois
Inanimés, les souffles longs emmènent
Nuées ailleurs, de reflets se promènent.
Décembre est pâle, en ayant trop mangé
Ivres les nuits d’un conte mélangé,
Traces d’hiver apathique aux flammes
Sucrées en chœur, les rêves de ces dames.
Vers l’an nouveau verseront quelques pleurs
Encre rosie, une ombre et des couleurs
Rêvent le vent au-dehors, cimetière.
Sur le sentier sans souffle, une prière.
Acrostiche : Jardin, dits vers