Le théâtre, art
Les notes filent, d’ans sublimés en romance
Et sans parole un chœur frappe aux tombeaux ouverts
Tremblés, de carton-pâte et rideaux en travers,
Humble théâtre, obscur, fausse joie ou démence
Exsangue, vivifiée… Portraits vrais sans miroir,
Abîment l’être; cri sans fin: spectacle
Trouve son unisson, profane tabernacle
Renversé dans l’échange et le rêve d’un soir.
Etre, plus qu’autrefois, l’alliance charmeuse
A laquelle se tisse un brin plus revanchard;
Revoici passions, intrigues, panache, art,
Tressés à d’autres jours, immortels: scène heureuse.
Acrostiche : Le théâtre, art