Lune d'une nuit
Allée en haut, douce, grâcieuse
Montre à la nuit son vrai soupir…
Immobile tu n’es rieuse
En orbe que pour mieux bénir
De cet éclat tentant mystère
Entre deux arbres, ou deux pans
Limés de ta lueur, ombre erre
Attisée où tu te répands
Nuit, sur une autre intense toile…
Un artiste a veillé bien tard
Insistant sur la moindre étoile,
Tressant d’un esprit plus fêtard
Lignes de vie, à toi dédie
Un monologue dérangé :
Nuage fantasque récrie
En ta face un baiser changé.
Acrostiche : Amie de la nuit, lune