Cycle

Doux, méditant, vois : le cœur interroge

Unie au temps, la pluie en son parfum;

Le ciel répond : monde, nul n’y déroge,

Âme sensible, éclat, aux sources, feint.


Voici le fleuve, à l’homme tait sa source,

Et les lacs bleus, ou noires profondeurs;

Le ciel répond : infime immense course

Par dessus tout, des astres baladeurs.


Et mon bonheur, reviendras-tu, magique,

Au matin pâle, incarné dans la chair ?

Le ciel répond : même si diable pique,

Dieu des désirs reprend toujours son air.