Etreinte - ange

En ce jour triste mes doigts frôlent

Touchante surface d’un mur.

Rayons de soleil dans l’air mûr

En l’automne blessent de drôles


Intentions le cœur bavard.

Nommée une double distance,

Trahit l’autre du boulevard

En miroir de rue et sa stance.


Agenouillée à mon passé…

Nu l’ange de mon âme sauve

Gemmes de ce chagrin chassé,

Etreint les lieux d’une ombre fauve.

Acrostiche : Etreinte - ange