Le soir tendre
Le soir me dit : trop frêle
Est l’heure dans tes yeux.
Si tu cueilles l’ombrelle,
Orion, sage aux cieux
Irisera nos âmes,
Rouvrira chaque chant.
Très douce, ville-flammes
En l’encre s’asséchant
Noue en perles de verre
Doré monde inconnu.
Rêvons, ton bras m’enserra,
En cœur pour deux, ténu.
Acrostiche : Le soir tendre