Nuit d'août

La nuit n’a pas chassé l’odeur

Lourde, tenace, de la ville

Et marine ciel intranquille,

De bords roses même fadeur.


Dans la moiteur d’étoiles s’orne

Horizon pollué; les cœurs

Non plus ne goûtent les rancœurs

Des mondes que l’absurde encorne.


Je suis à la fenêtre encor,

Espérant trouver l’absolue

Quiétude, mais l’heure voulue,

Triste, ne dit que désaccord.