Songes de l'âme

Silencieux dans la nuit les oiseaux plus tranquilles

Ouvrent leur bec pour boire et recueillir, bercés

Nuances d’incréé, l’automne sur les villes,

Gréement de nos cœurs où les astres percés,


Etoiles au-delà comme traces d’épures

Sourient à l’univers, oui, le monde est si grand.

Discret, cercle de lune a brisé les sculptures

Et ravit l’arbre. Gris le souvenir errant


Laisse la pluie étreindre une pâle gouttière

A sa couleur sans bords. Une musique, adieux,

Mêle la nuit, le monde. Et l’âme en sa ratière

Evanouit le temps pour créer d’autres dieux.

Acrostiche : Songes de l’âme