A la dérive

A la dérive j’ai planté

Les heures belles par l’immonde.

Ah ! Ma folie, un être hanté…

Dois-je rire de moi, du monde ?


Et tu m’aimais mais j’ai perdu

Réalité. Vers le délire

Irascible d’un cœur ardu

Voici que je dois me détruire.


Etrange a brûlé mon destin,

Murmure sans prière, essence

Où je me vois chaque matin,

Impossible hideur en ma transe.

Acrostiche : A la dérive, moi