Garonne

Semblable ciel, la Seine ou la Garonne

Brûlent leur cours. Mon coeur vogue infini

A la recherche, ivre, d’un autre nid.

Ailleurs la rive accoste, amour fredonne.


Rive encagée ou prétentieuse ampleur…

D’un chant multiple, une eau lourde aime, rôde

Autour d’un coeur brise-marée en fraude

Quand l’heure affole un long refoulé pleur.


Et j’aimerai le soleil qui souligne

Incomplétude où sous les clochers blancs

Vivra notre âme, une esquisse à traits lents

Liera l’accord de l’être et l’onde digne.