Miroir de mes rêves

Miroir, aux cent visages, étoiles

Innocentes jetées d’un pont

Rieur, la Seine étend ses voiles.

Ombres, rives frôlées, harpon


Interdit de Bercy nocturne

Relancé plus tôt chaque soir.

Dans le métro moins taciturne,

Erre de païen ostensoir,


Mon coeur vogue comme l’eau roule

Entiers des souvenirs brisés

Séparés par le temps, la foule.

Rêvez la mer, flots maîtrisés,


Et citadins bercez grande île,

Voici Paris, toute saison

Espère un courant plus fertile

Serti des chants de l’horizon.

Acrostiche : Miroir de mes rêves