Un au revoir

Douceur du soir, Paris tu

Me dis adieu, ou bien dis-je

Que demain je pars. Ris-tu

De ce soir comme vestige ?


L’aube lèvera les pas

Perdus du jour sans moi, vive :

Au revoir, ne râles pas,

Je reviendrai plus furtive.


Je n’oublierai l’horizon

Bercé de tours en vigie.

D’autres cieux d’une oraison

Pendraient le coeur qui plagie.


Douceur du soir, Paris meurt

A mon essor, souveraine

Comme demain… pars, rimeur !

Je n’oublierai pas la Seine.