Dormira

Un arbre d’or mira son voile

A sa manière, enseveli

Sous le murmure plus pâli

D’automne qui cherche sa toile.


Un ricochet brisera nid

De l’hiver, ce riant bellâtre.

Printemps sous la gangue de plâtre :

Soleil de Modigliani.


Un arbre dormira, peut-être

Pour fructifier en des saveurs

Inconnues des rêves braveurs

Du temps. Un bonheur à renaître.