Le chant des vents

Dans mon jardin, treize ans plus tôt déjà

Un bouleau blanc prit lentement racine,

Germé, miracle, au printemps qui s’incline.

Vers le ciel, quête où rien ne le figea.


Le tronc blanchit. Je quittais la demeure

Pour m’établir en d’autres lieux bavards.

Petite pousse, au mois d’avril à l’heure

Rira de vent en rameaux fins épars.


Je suis ailleurs et je vois tes semblables

Chanter ainsi soleil renouvelé.

Je pense à toi : le chant des vents aimables

Déconcertant dans mon jardin mêlé.

Photo du 29.08.2004