L'été imaginaire
Le saule a giflé le lac
Lorsque ploie un roseau frêle,
A l’épilobe, à la prêle
Brise prête son hamac.
Souvenir d’un parfum tiède
Notre été n’est plus ainsi,
Berceau de l’oiseau brun si
L’équilibre fleuri l’aide.
Imaginaires étés
Aujourd’hui des plus torrides
Tracent aux fronts quelques rides,
Terre nous a rejetés.