Le pendule

Au bout d’un long filin balançait un pendule,

Acéré, ton esprit sur le fil du rasoir

A quels surlendemains croit-il pouvoir surseoir ?

A chaque jour qui passe es-tu plus funambule ?


De l’ombre à la lumière, air se fait transparent,

De Foucault le système oeuvre, lent sous son dôme,

Bourdonne comme un mur enivré par l’arôme

Du temps qui recapture un rêve différent.


De la plume vivante émarge sur le sable

Ce que je veux offrir en incroyables vers,

La vague qui se brouille et seconde univers,

Tourne, berce à mon coeur gratitude ineffable.

En reprenant un beau vers d’un mauvais poème de 1994 : "au bout de son long fil battait un vieux pendule" et en développant enfin l’idée associée