Quintessence automnale
Les pas se perdent doucement
Sur les sentiers tapis de feutre,
Le vent bruisse, bavard puis pleutre
Soupire, et reprend bercement.
Sous les arbres las pas s’enfoncent,
Le sol d’uppercut explosif
Lance mousses, humus au pif
Quand les ors se défont et fondent.
Nectar à l’alambic cuivré
D’un tourbillon qui m’invective
L’ivresse de la perspective
Abat le bref jour enfiévré.