Cerisiers du printemps
Avant de partir retiens-moi
Dans tes projets et dans mes rêves
Quand flotte muse, noble émoi
Pour bercer les saisons trop brèves.
Pétales roses ou bien blancs
L’éther mue en saveurs sucrées,
Les vents capiteux sont troublants
Sous tant de frondaisons sacrées.
Les cerisiers en fleurs : voici
Quintessence d’âme nipponne
Et ma promenade voit si
Virginal ce printemps frissonne.
Reprise détournée du premier vers du premier poème de mon recueil de 1998.
Mes quelques poèmes sur les cerisiers