Ils furent heureux
Je revois ce bonheur, une main sur le ventre
Où je grandissais calme au printemps sibyllin
En cette autre jeunesse insouciante chantre
De mes parents si beaux au rire cristallin.
Et parmi choux, iris, anémones et roses
Il observait le monde et révérait l’humain :
D’un regard doux qui change elle a primeur des proses
Et chaque jour qui passe ils se donnent la main.
Un amoureux des arts sage comme un vieux chêne,
Il maîtrisait pinceau, plume, aussi la photo,
Elle était plus que muse, artiste aussi sans peine ;
Amateurs de voyage… un dernier trop tôt.
Dans ce poème se cachent un surnom et un prénom