Je te promets les quatre saisons
Je te promets la vie à la vie à la mort,
Un éternel printemps quand gonfle flore et sève,
Timide puis brutal, le renouveau, trésor,
Un moment pour nous deux et ce n’est pas un rêve.
Je te promets l’été qui suspendra raison,
Face à son assaut bleu je prendrai ta défense,
Je nous préparerai la nouvelle maison
Pour voyager sereins comme dans notre enfance.
Je te promets l’automne, un volubile hâbleur
Qui cherche à réunir le meilleur des deux mondes,
Je peindrai tout l’esprit de ce brillant voleur
Qui rêve trop, qui fuit… Le crois-tu deux secondes ?
Je te promets l’hiver qui nous rend un peu vieux,
Un soupir égaré quand le chant se referme,
Mon éternel amour fera briller tes yeux :
Je te promets l’espoir, demain n’a pas de terme.
Cette chanson dans ma tête ce matin… Deux grands artistes qui me sont chers.
Toujours un jeu d’évoquer les quatre saisons dans un seul poème.