Le printemps m'a souri
Le rameau n’est plus nu
Et l’aurore est bruissante,
L’espoir est revenu,
L’ivre sève est puissante !
Le printemps m’a souri
De vertes giboulées,
Le ciel redécouvrit
Lumières coulées.
Inlassable d’atours
L’oiseau place brindilles,
Les quarante-cinq tours
Trop usités grésillent.
Le printemps, doux refrain
Minaude et puis m’invite
D’un coeur libre sans frein
Pour vivre et danser, vite !