Amour de vacances

Et l’amour et l’amante, un instant confondus

Dans mon souvenir bleu refermaient leur étreinte,

Elle, encor alanguie en longue et douce plainte

Ravivait dans mon cœur les doux reflets perdus.


Ses cheveux ombrageants caressaient mon visage

Et l’évocation de son corps gracieux,

L’éclat profond soudain des yeux mystérieux

M’avaient laissé sans force au sable de la plage.


De son charme captif mon rêve citadin

Trouve encor en mon œil la fugitive trace

De mon amour entier malgré le temps qui passe,

Au creux de la fin d’août, en mon cœur baladin.