Douce chatte
Ton nom vient de Sicile en ton poil doux et noir,
Quand deux éclats de lune enferment mon visage,
Je me dis, tu es belle, et resteras-tu sage ?
Sauras-tu conquérir quelque secret pouvoir
En rôdeuse nocturne au bord des cimetières ?
Ton corps gracile a mis une ombre dans mes pas,
Je t’avais vu marcher, ne te retrouve pas,
Mais poursuivrais-tu donc de radieuses chimères ?
Quand, lassée en douceur de tes folies du jour,
Viens dans mes bras câlins, ô chatte ma déesse
Goûter un instant pur de sublime paresse,
Puis tu repartiras vers l’horizon d’amour.
La chatte d’un couple d’amis, oxymoriquement nommée Mozzarella