Fin d'été

L’été, sa triste fin, me dit toujours mon cœur,

Ne vois-tu pas, sournois, l’air de l’automne arrive

Pour sombrer dans l’hiver, aborder l’autre rive

Qui saura des beaux jours enclore la chaleur ?


Bien sûr, cette sortie aux feuilles colorées,

Ces souvenirs d’enfant, septembre, un univers…

Le labeur pour l’étude, et c’est un bel envers

Qui ne me cache plus les douceurs déchirées.


Le soleil me transpose en lourd anonymat,

En attendant décembre et puis un peu de neige :

Je m’enfonçais bientôt en cet automne beige

Qui dans mon souvenir sa porte referma.