Soif

Mon âme se craquèle au rythme de la terre

Et ma peau se fissure au soleil de midi

Quand le vent se retient presque comme un délit,

Nuages écartés d’un vif élan de serre.


Et j’ai tant soif d’amour et de spirituel,

Je bénirais la fleur qui pousserait encore,

Qui souhaite aussi vivre et de rouge colore

Le désert vigoureux, monde matériel.


En attendant bientôt des sentiments l’orage

J’espère que la vie et sa déclinaison

Trouveront dans leur fleuve une terminaison

Où quelqu’un n’oublierait mon infime passage.