Vanité

Quand les monstres d’orgueil aux tragiques visages

Jailliront pour te nuire inexorablement,

Tu te mépris pourtant sur leurs sombres présages

Troublant tes actions puis tout pur sentiment.


Ton cœur, hélas! flétrit, sans plus aucune place

Pour tout un collectif, bout de société;

Mais regretteras-tu qu’avant d’être de glace

Tu t’isolas tout seul, empli de vanité?


Voulant toujours avoir une vie personnelle,

Tu fuyais le soleil, même au petit matin,

Car il t’eût renvoyé ton mépris souverain,

Jaugeant ton cœur durci de sa vieille prunelle.