Jardin imaginaire

Ce qui me fait pleurer, ce qui me fait sourire,

Je veux me souvenir toujours de tout cela,

Et l’oiseau chérubin pépie et passe là

Quand l’esprit des jours bleus à leur sommet soupire.


Comme Colette, douce et rude : un vrai jardin

A l’églantine folle, au jupon des pivoines

Mêle au soleil parfums, équilibres idoines,

Calme juste troublé du rire d’un gredin.


Je veux rosir mes pieds sur l’herbe en la rosée,

Je veux m’émerveiller du matin soupirant,

Nouveau mont de fourmis, un papillon mourant,

Extase qui s’oublie au aubade posée.

Allez donc faire un tour sur Société des amis de Colette