Renaissance

Dans le jour ou la nuit qui se lève

Dans mon coeur les oiseaux font leur nid,

Je ne sais l’épilogue du rêve

Ni demain si l’espoir est banni.


Dans le soir ou l’aube qui résonne

Un cri vif se perd en pépiement,

Je retiens mon ombre qui frissonne :

Vert ou gris, l’arbre au bord du ciment ?


Dans le jour ou la nuit qui soupire

Je m’en vais pour briser l’incertain

Discours faux qui ment comme respire :

Je m’envole à l’orbe du matin.

Reprise légèrement modifiée des deux premiers vers d’un poème de la troisième saison