Destruction
L’automne est venu comme un songe,
Frôlant mon coeur, le déchirant,
Chaque jour plus court expirant
Quand d’un air morne le soir plonge.
Où sont passés les butineurs ?
La pauvre flore s’époumone
Mais rien n’y fait, rien ne bourdonne,
Seuls quelques fruits croissent crâneurs.
Le dérèglement climatique
Enfonce un peu plus son poignard,
L’été se meurt comme un bagnard
Tout lessivé, vert, pathétique.
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