Humeurs de chats

On ne verra plus sa binette,

Un chat s’est caché pour mourir

Tandis que ma douce minette

Ronronne fort à me chérir.


Venu des champs un matou feule

Et c’est à moi de le chasser,

S’il remontre encore sa gueule

Ma minette part se cacher.


Ils s’étalent comme patates,

S’allongent excessivement

Et si je les vois sur leurs pattes

C’est le gage d’un temps clément.


Et du plus pleutre au dur à cuire

Voici tous les chats du quartier,

Incomparables vont reluire

Leurs yeux mieux que Rolex, Cartier


Car ce sont des voleurs d’étoiles,

Les chats vont, viennent, tout charmeurs,

Libres comme vent dans les voiles

Et nous partagent leurs humeurs.

Chat du quartier, juillet 2024