Humeurs de chats
On ne verra plus sa binette,
Un chat s’est caché pour mourir
Tandis que ma douce minette
Ronronne fort à me chérir.
Venu des champs un matou feule
Et c’est à moi de le chasser,
S’il remontre encore sa gueule
Ma minette part se cacher.
Ils s’étalent comme patates,
S’allongent excessivement
Et si je les vois sur leurs pattes
C’est le gage d’un temps clément.
Et du plus pleutre au dur à cuire
Voici tous les chats du quartier,
Incomparables vont reluire
Leurs yeux mieux que Rolex, Cartier
Car ce sont des voleurs d’étoiles,
Les chats vont, viennent, tout charmeurs,
Libres comme vent dans les voiles
Et nous partagent leurs humeurs.