Juillet-août

Aux portes de juillet, c’est le mois des langueurs,

Après les examens plonger vers les vacances,

La mienne est révolue et vos adolescences

Laisseront filer jours en leurs belles longueurs.


C’est le mois le plus pur avant qu’août le sauvage

De ses grains et ses fruits remplisse cellier,

En oubliant qu’il guette on rit sur le palier

Mais le voilà qui gronde et qui veut de l’orage !


Et chaque année encore un rêve récurrent

Me dit : juillet tout neuf a comme un air fragile,

Les efforts ont payé, la paresse est habile,

Le flot de l’été gai m’emporte en son courant.