Sérénité sylvaine

Lorsque j’étais adolescente

Nous allions au bois, maman

Et ce souvenir qui m’enchante

Je le chéris infiniment.


Vois-tu l’océan de fougères

D’où s’élance, solaire, un fût ?

Se confondre, soudain légères,

Ecouter la faune à l’affût.


La princesse maintenant reine

Promène au bois, libre, sans frein

Sans toi, mais toute aussi sylvaine,

Sérénité de vert et brun.