Automne serein

Avant que l’hiver ne vous prenne

Dans ses bras blancs comme linceuls

Arbres chéris, serez-vous seuls ?

D’un bel automne ayez l’étrenne !


Enivrez-vous, tant de couleur !

La feuille morte est temporaire,

A nul ne sert encore de braire

Ni de cacher quelque douleur.


La promenade nous rend sages

Pour lier plénitude au pas

Et l’automne aux voyants appas

Berce sereins tous ses visages.

Reprise en temps que premier vers d’un vers d’un poème de la cinquième saison.