Juin, juillet, octobre
Souvenir de l’été quand se pointe l’octobre,
Tout souriant c’est juin, insouciant juillet,
Aucun n’est vraiment sage, aucun n’est vraiment sobre
Quand je contiens mon âme en son enclos douillet.
Un solstice a brûlé puis fugace équinoxe
A suspendu, voleur, temps à califourchon.
Vital déséquilibre, un autre paradoxe
Donne au refrain grisé son rythme folichon.
Juin épanouissait au jardin toute affaire
Puis juillet bleu oisif reposait l’étudiant
Et voici que s’en vient le mois pour tout défaire,
Mille feuilles ! Octobre à l’automne obédient.