Langueur d'automne
Il se rapproche, l’équinoxe,
Le jour cavale avant la nuit,
Voici la langueur et l’ennui
Tristes et gais, quel paradoxe !
Il est rêveur, tout arboré,
L’automne est bienvenu, qui dicte
Ses couleurs avant la vindicte
De l’hiver, cet autre adoré.
Explosent, soupirent en masse
Des reliques aux tons vibrants,
L’automne livre déchirants
Les secrets que son coeur amasse.