Octobre
Comme on entre au couvent
Je plonge vers l’automne,
Voyage en coup de vent
Vers le jour monotone.
Comme un rêve éveillé
Halloween puis novembre,
Envers dépareillé,
Silhouette au coeur d’ambre.
J’ai perdu tout désir
A l’octobre servile,
Une ombre a fait gésir
La saison veule et vile.
Comme on porte un parfum
L’effroi cherche misère,
Je clos mes yeux afin
D’affermir ma prière.
Le chaos guette un sort
Pour livrer dithyrambe
En tout dernier ressort
A ce mois qu’il enjambe.