Parfum d'octobre

Funèbre parfum d’une rose

A la boutonnière du temps,

C’est octobre qui prend la pose,

Ce mois le plus loin du printemps !


Les ramures qu’on assassine

Versent doucement les couleurs

Sur le chemin qui se dessine

Enveloppant les pas fouleurs.


Parfum différent de l’automne

Humide, exhalé, projeté

Comme un chant monte grave, entonne

L’oraison d’un temps rejeté.

Reprise des deux premiers vers d’un poème de la deuxième saison