Un soir infini
Un souffle d’infini s’élève dans le soir,
Nouvel aplat vibrant comme réminiscence,
Simplicité qui brûle un ciel de son essence,
Oeuvre renouvelée à qui veut percevoir.
Infiniment changeant, c’est le ciel qui s’écorche,
Rire de la nuée, à la terre un suçon
Irradié d’un vent qui roule sans plus son.
Neuve, j’ai contemplé l’incroyable à mon porche
Frôlé tout invisible au toit du firmament :
Il revient chaque jour, il est tout ce que j’aime,
Nuancier du ciel en son extase essaime
Infiniment le soir en inlassable amant.
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Acrostiche : Un soir infini