Un soir infini

Un souffle d’infini s’élève dans le soir,

Nouvel aplat vibrant comme réminiscence,

Simplicité qui brûle un ciel de son essence,

Oeuvre renouvelée à qui veut percevoir.


Infiniment changeant, c’est le ciel qui s’écorche,

Rire de la nuée, à la terre un suçon

Irradié d’un vent qui roule sans plus son.

Neuve, j’ai contemplé l’incroyable à mon porche


Frôlé tout invisible au toit du firmament :

Il revient chaque jour, il est tout ce que j’aime,

Nuancier du ciel en son extase essaime

Infiniment le soir en inlassable amant.

Le 11.09.2024 vers 18h

Acrostiche : Un soir infini