Hiver perdu
Le ciel est triste et las de n’imaginer qu’ombres,
Chaque nuage exhale un autre cri plaintif,
Tant attendu voici le plus court des jours sombres
Quand murmure à l’horloge un rouage pensif.
Timidement s’en vient une saison changée ;
Il a perdu son grade, il traîne des pieds lourds,
Voici l’hiver perdu, sa raison dérangée,
Le ciel est las, si triste aux nuages balourds.